A cet endroit, le terrain fut préparé pour le tracé du “Charly”. A proximité, dans la rue Helenter, se trouve une petite chapelle, érigée à la mémoire du curé Jean Baptiste Laplume (1797–1869). Elle fut construite sur l’ordre de son successeur Th. Schütz, à l’endroit même où le curé avait été assassiné par un jeune milicien cupide.
A vingt-six ans, le curé Laplume fut ordonné prêtre. D’abord il fut vicaire à Schouweiler, puis curé à Dippach et à partir de l’année 1843, à Hostert. Pendant la durée de son mandat, la nouvelle église fut construite. En plus, il faisait beaucoup pour la documentation des découvertes romaines dans notre commune.
Monsieur Jos. Fischer est le réalisateur du lieu commémoratif. Il était aussi l’auteur du lieu de sépulture du curé Laplume sur l’ancien cimetière de Hostert.
Légèrement élevée, la construction gracile a été érigée dans la pente. Sa façade étroite est achevée par un pignon aigu. En-dessous s’ouvre le mur sous forme d’un arc gothique à ouverture trilobée. Il ouvre le regard sur l’intimité de la salle de prière demi-obscure. Ici, au-dessus de l’autel en pierre, se trouve la scène de crucifixion réunissant Jésus-Christ, la Vierge Marie et Saint Jean. La voûte fait apparaître les traces d’une anciennepeinture, montrant vraisemblablement le firmament. Sur la cloison du côté droite se situe une plaque commémorative dont le chronogramme fut rédigé par un ami du défunt. Il met le destin du curé assassiné en relation avec la passion de Jésus-Christ.
Rameldange peut considérer rétrospectivement une longue tradition artisanale. A côté des menuisiers (photo en haut: menuiserie Anton Ernsdorff) ou sculpteurs, c’étaient avant tout les tisseurs de lin qui marquaient la localité. Le nom de la “rue du Rham” rappelle leur activité. Ainsi le mot “Rham” indique le bâti du métier à tisser.